Absence de mots et sentiments inébranlables.
Même quelques instants, il m'est inconcevable de séjourner en Corse sans passer au village.
Nous sommes donc montés de Bonifacio pour le 14 et le 15 août 2013.
J'ai constaté avec plaisir que la route après Saint André de Cotone va être splendide, à des années lumière de celle que nous avons connue dans les années 1970.
En prenant cette route, j'ai toujours une pensée pour nos aïeuls qui descendaient à pieds du village jusqu'à Cervioni (25km).
Nous nous y sommes arrêtés pour prendre un verre à un prix 30% moins élevé que dans le meilleur marché des cafés de l'extrême Sud.
En entendant échangés les premiers mots de corses depuis notre arrivée sur l'île, je me suis enfin senti en Corse, la vraie, l'authentique, ma préférée.
J'aime à prendre cette route vers la Castagniccia : à chaque village que l'on traverse, un souvenir personnel et surtout le rappel à l'histoire du peuple corse.
Ortale, Val d'Alésani et Felce....., village à l'entrée duquel semble veiller Charles Piroddi .
Au village, nous avons pu rencontrer quelques membres de la famille ....et entre autres, un visage bien sympathique perdu de vue depuis plus de 40 ans!
Un petit tour à Saint Vitus, à Pietricaggio, puis direction l'auberge du col d'Arcarota dont la totalité des bâtiments extérieurs ont été repeints.
A l'arrivée, nous sommes chaleureusement accueillis par un copain d'enfance, Paul Angeli de Poggiale, hameau de Tarrano.
Paul et son épouse ont repris l'établissement tout récemment, ouverture en juin 2013.
"Le Col", - comme on dit au village -, est une véritable institution, mémoire de plusieurs générations qui montaient de l'Alésani et de l'Orezza pour y manger, y danser le dimanche après-midi....combien d'idylles amoureuses s'y sont nouées?.............seules les pierres en garde la totale mémoire.
Je me souviens de ces mots de ma Grand-Mère: "mange ta soupe, si tu veux aller au Col".
Je remercie la famille Vincente et plus particulièrement Michel et Margot pour avoir tenue l'affaire pendant quelques décennies.
Auparavant et sous toute réserve, le lieu avait été créé et tenu par un Chiponi de Poggiale de Tarrano.
Décidemment le Col semble particulièrement être apprécié par les gens de ce hameau perdu dont j'ai fréquenté quelques temps l'école (1968....à confirmer) en compagnie de Jean Pierre Pietri, d'Antoine Angeli (le frère de Paul) et d'un quatrième élève, l'effectif complet de toute l'école primaire avec comme instituteur l'indéracinable Martin..........un sacré souvenir pour l'enfant de la ville que j'étais!
Paul nous a proposé, pour le 14/08 au soir, un menu typique corse avec quelques produits de sa production : charcuterie, fraises, pommes de terre.
Nous avons également dégusté d'excellents beignets au fromage frais, des cannellonis et une bavette d'une délicieuse saveur.
L'apéritif maison est un rosé/framboises (fruits de la famille Bourret de Felce) dont je recommande vivement les produits : http://www.alesani.com/.
De magnifiques paghielles improvisées par de jeunes chanteurs sur la terrasse nous ont accompagnés quelques moments.
Nous avions entendu ses voix de Purtina qui raisonnaient sur une partie de la vallée....une invitation à nous rapprocher.
Et comme ces jeunes sont aussi très bien éduqués, il se sont excusés car ils pensaient éventuellement nous déranger !....bien au contraire.....nous y avons pris un réel plaisir.
Pour le 15 août, nous y avons pris le déjeuner sur la magnifique terrasse panoramique avec vue sur toute la vallée.
Un menu "continental" de très bonne qualité : feuilleté et coquilles St Jacques, magret de canard et ravioles de Grenoble (spécialité rapportée par Paul après ses années grenobloises), crêpe à la farine de châtaignes fourrée d'une crème fouettée et de fraises du jardin.
Deux menus parfaitement maîtrisés, le tout dans une atmosphère des plus sympathiques.
J'y ajouterais simplement une musique corse de fond.
Suggestion : aménagement si possible de quelques chambres avec tables d'hôtes.
Pour le moment l'établissement n'a pas de n° de téléphone, gageons que Paul le rétablira d'ici peu.
Pour connaître un peu le métier, j'ai une grande admiration pour le challenge de Paul et de son épouse.
Relancer cette institution n'est pas sans difficulté, et j'invite tous les amoureux du village, de la Castagniccia, de la Corse, de l'authenticité, à favoriser la pérennité de cet établissement en s' y arrêtant pour un verre, une glace, un repas.........
Pour l'hébergement : une mention particulière à l'hôtel Le Refuge à Piedicrocce.
Nous y avons pris une chambre quadruple à un prix correct avec un excellent petit déjeuner sur la terrasse qui surplombe la vallée d'Orezza.
Au matin, jour de l'ouverture de la chasse, nous avons assisté à l'arrivée du premier sanglier abattu.
Voilà, avec ces quelques lignes, je dépoussière quelque peu ce site.......n'hésitez pas à m'adresser vos récits, photos......
A prestu..
Philippe.
Même quelques instants, il m'est inconcevable de séjourner en Corse sans passer au village.
Nous sommes donc montés de Bonifacio pour le 14 et le 15 août 2013.
J'ai constaté avec plaisir que la route après Saint André de Cotone va être splendide, à des années lumière de celle que nous avons connue dans les années 1970.
En prenant cette route, j'ai toujours une pensée pour nos aïeuls qui descendaient à pieds du village jusqu'à Cervioni (25km).
Nous nous y sommes arrêtés pour prendre un verre à un prix 30% moins élevé que dans le meilleur marché des cafés de l'extrême Sud.
En entendant échangés les premiers mots de corses depuis notre arrivée sur l'île, je me suis enfin senti en Corse, la vraie, l'authentique, ma préférée.
J'aime à prendre cette route vers la Castagniccia : à chaque village que l'on traverse, un souvenir personnel et surtout le rappel à l'histoire du peuple corse.
Ortale, Val d'Alésani et Felce....., village à l'entrée duquel semble veiller Charles Piroddi .
Au village, nous avons pu rencontrer quelques membres de la famille ....et entre autres, un visage bien sympathique perdu de vue depuis plus de 40 ans!
Un petit tour à Saint Vitus, à Pietricaggio, puis direction l'auberge du col d'Arcarota dont la totalité des bâtiments extérieurs ont été repeints.
A l'arrivée, nous sommes chaleureusement accueillis par un copain d'enfance, Paul Angeli de Poggiale, hameau de Tarrano.
Paul et son épouse ont repris l'établissement tout récemment, ouverture en juin 2013.
"Le Col", - comme on dit au village -, est une véritable institution, mémoire de plusieurs générations qui montaient de l'Alésani et de l'Orezza pour y manger, y danser le dimanche après-midi....combien d'idylles amoureuses s'y sont nouées?.............seules les pierres en garde la totale mémoire.
Je me souviens de ces mots de ma Grand-Mère: "mange ta soupe, si tu veux aller au Col".
Je remercie la famille Vincente et plus particulièrement Michel et Margot pour avoir tenue l'affaire pendant quelques décennies.
Auparavant et sous toute réserve, le lieu avait été créé et tenu par un Chiponi de Poggiale de Tarrano.
Décidemment le Col semble particulièrement être apprécié par les gens de ce hameau perdu dont j'ai fréquenté quelques temps l'école (1968....à confirmer) en compagnie de Jean Pierre Pietri, d'Antoine Angeli (le frère de Paul) et d'un quatrième élève, l'effectif complet de toute l'école primaire avec comme instituteur l'indéracinable Martin..........un sacré souvenir pour l'enfant de la ville que j'étais!
Paul nous a proposé, pour le 14/08 au soir, un menu typique corse avec quelques produits de sa production : charcuterie, fraises, pommes de terre.
Nous avons également dégusté d'excellents beignets au fromage frais, des cannellonis et une bavette d'une délicieuse saveur.
L'apéritif maison est un rosé/framboises (fruits de la famille Bourret de Felce) dont je recommande vivement les produits : http://www.alesani.com/.
De magnifiques paghielles improvisées par de jeunes chanteurs sur la terrasse nous ont accompagnés quelques moments.
Nous avions entendu ses voix de Purtina qui raisonnaient sur une partie de la vallée....une invitation à nous rapprocher.
Et comme ces jeunes sont aussi très bien éduqués, il se sont excusés car ils pensaient éventuellement nous déranger !....bien au contraire.....nous y avons pris un réel plaisir.
Pour le 15 août, nous y avons pris le déjeuner sur la magnifique terrasse panoramique avec vue sur toute la vallée.
Un menu "continental" de très bonne qualité : feuilleté et coquilles St Jacques, magret de canard et ravioles de Grenoble (spécialité rapportée par Paul après ses années grenobloises), crêpe à la farine de châtaignes fourrée d'une crème fouettée et de fraises du jardin.
Deux menus parfaitement maîtrisés, le tout dans une atmosphère des plus sympathiques.
J'y ajouterais simplement une musique corse de fond.
Suggestion : aménagement si possible de quelques chambres avec tables d'hôtes.
Pour le moment l'établissement n'a pas de n° de téléphone, gageons que Paul le rétablira d'ici peu.
Pour connaître un peu le métier, j'ai une grande admiration pour le challenge de Paul et de son épouse.
Relancer cette institution n'est pas sans difficulté, et j'invite tous les amoureux du village, de la Castagniccia, de la Corse, de l'authenticité, à favoriser la pérennité de cet établissement en s' y arrêtant pour un verre, une glace, un repas.........
Pour l'hébergement : une mention particulière à l'hôtel Le Refuge à Piedicrocce.
Nous y avons pris une chambre quadruple à un prix correct avec un excellent petit déjeuner sur la terrasse qui surplombe la vallée d'Orezza.
Au matin, jour de l'ouverture de la chasse, nous avons assisté à l'arrivée du premier sanglier abattu.
Voilà, avec ces quelques lignes, je dépoussière quelque peu ce site.......n'hésitez pas à m'adresser vos récits, photos......
A prestu..
Philippe.